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Reservoir Dogs – Mr White Vs Mr Blonde

juin 7, 2010 Author: admin | Filed under: Policier, Thriller

Mr Blonde : Allons les gamins, arrêtez de vous disputer, sinon y en a un qui va pleurer…
Mr Pink : Mr Blonde ! Ce con m’a foutu des coups de pieds… Où t’étais passé ? Je te croyais mort… Hé tu vas bien ? Tu sais ce qui est arrivé à Blue ? On savait pas ce qui s’est passé pour toi et Blue et on se demandait si… Mais alors parle ! Tu sais, Brown est mort, Orange a une balle dans le ventre…
Mr White : Ta gueule, ta gueule ! T’as peut être intérêt à parler, sal con, parce qu’il y a des tas de merdes qui sont pas nets. On est déjà à moitié dingues, alors on a autant besoin d’un autre dingue que d’un coup de marteau sur la tête…
Mr Blonde : D’accord, parlons…
Mr White : On pense qu’il y a une balance qui nous a donnés.
Mr Pink : Ca je le garanti qu’on a été balancés
Mr Blonde : Pourquoi vous dites ça ?
Mr White : Tu demandes ça pour nous faire marrer?
Mr Pink : Ecoute, je crois qu’on est pas en sécurité ici.
Mr White : Non, il est pas sûr du tout cet endroit, il faut se barrer, viens avec nous.
Mr Blonde : Non, personne va se barrer.
Mr White : Pour qui tu te prends enfoiré de merde!
Mr Pink : Nous on se taille !
Mr Blonde : Je serais toi White, je bougerais pas.
Mr White : Va chier, t’es un malade ! C’est ta faute bordel si on est dans la merde.
Mr Blonde : C’est quoi ton problème ?
Mr White : C’est quoi mon problème ? Je vais te le dire: mon problème, c’est un gros putain de problème ! Parce que tu tires comme un vrai malade, et que t’as failli me descendre ?
Mr Blonde : Pauvre con, de quoi tu parles?
Mr White : De ta façon de flinguer ces gens à la chaine ! Dans ce magasin tu te rappelles pas ?
Mr Blonde : Normal, ils ont enclenché l’alarme, alors ils l’ont bien cherché.
Mr White : T’as failli me tuer ! Sal con ! Si j’avais su le genre de mec que t’es, jamais j’aurais accepté de bosser avec toi !
Mr Blonde : Est-ce que tu abois tout le temps, petit roquet, ou est-ce que tu mors?
Mr White : Redis moi ça. J’ai pas bien entendu. tu veux répéter.
Mr Blonde : Est-ce que tu abois tout le temps, petit roquet, ou est-ce que tu mors?
Mr Pink : Oh merde mais vous êtes deux connards ! Calmez vous bordel, mais ça va ! Arrêtez, on est pas à la maternelle ici hein ! C’est moi le seul vrai pro ici ? Mais à vous deux vous êtes pires que des putains de nègres les mecs ! Vous avez du sang nègre ? Ils sont comme vous, ils disent tous qu’ils vont se faire la peau !
Mr White : Tu l’as dit toi même que tu voulais le flinguer !
Mr Pink : Pédé, t’as dit ça?
Mr White : Oui je l’ai dit d’accord, je l’ai dit mais tout à l’heure ! Maintenant ce gars là est le seul à qui je fais confiance.

Vincent : Franckie, dis à Lucas de sortir et d’aller faire tu sais quoi.

Vincent : Vous savez qui je suis, monsieur Worley ?

Mr Worley : Non, je ne sais pas. Qui êtes-vous ?

Vincent : Je suis l’antéchrist. Je ne suis pas de très bonne humeur. Vous direz aux anges du ciel que vous n’aviez jamais vu le mal aussi nettement incarné que dans l’homme qui vous a exécuté. Je m’appelle Vincent Coccotti, je suis le conseiller de monsieur Blue Lou Boyle, l’homme que votre fils a cambriolé. Je sais que vous étiez dans la police, alors j’imagine que vous avez entendu parler de nous, je me trompe pas ?

Mr Worley : J’ai entendu parler de Boyle.

Vincent : Tant mieux. J’espère que ca va vous épargnez les fausses questions dans le genre : « Mais qu’est ce qu’il me raconte comme conneries celui là ? ». On va jouer aux questions réponses, et au risque de répéter ce que j’ai déjà dit je vous en prie, que vos réponses soient plausibles. Vous voulez une Chesterfield ?

Mr Worley : Non.

Vincent : J’ai un fils moi aussi, et il a le même age que le votre. Alors j’imagine comme tout ça doit être pénible pour vous, mais Clarence et sa petite pouffiasse ont bien cherché ce qu’il leur arrive. Je vous supplie donc de ne pas les suivre sur cette voie. Ca vous réconfortera surement de savoir que vous n’avez aucun choix.

Mr Worley : Je vous aiderais avec le plus grand plaisir mais j’ai pas vu Clarence.

Vincent : Vous voyez ça ? Ca fait mal hein ? Un gnon en plein dans le nez. Oh là là, ça bousille, la douleur monte jusqu’au cerveau, on a les yeux qui pissent des larmes, c’est pas drôle. Mais ce qui risque de suivre est encore moins drôle. Je viens de vous offrir ce que j’ai de plus agréable. On a interrogé vos voisins, ils ont vu une cadillac, mauve plutôt claire, la cadillac de votre fils Clarence, garée devant chez vous hier matin. Monsieur Worley, avez-vous vu votre fils ?

Mr Worley : Oui je l’ai vu.

Vincent : Je ne sais pas trop ce qu’il a pu vous raconter au juste alors, au cas où il resterait des ombres je vais éclairer les passages obscurs : la pute qui traîne avec votre fils a un mac, qui est un de mes associés. En dehors de ses pouffes et de ses autres activités il travaille pour moi en tant qu’intermédiaire. Il semblerait que cette sale petite connasse est appris qu’on avait une affaire sur le feu, parce que votre cow-boy de fils et cette salope se sont amenés flingues au vent, ont tiré à tout va, et ils ont mitraillé tous les mecs qui étaient là.

Mr Worley : Mais de quoi est-ce que vous parlez ?

Vincent : Je vous parle d’un massacre. Ensuite ils ont piqué une pleine valise de drogue, et ils se sont taillés. Ils auraient pu s’en tirer mais votre rejeton, petit con qu’il est, a laissé son permis de conduire à côté du cadavre *rires*

Mr Worley : Je ne vous crois pas du tout.

Vincent : Oui, ça, ça n’a aucune importance. Ce qui est beaucoup plus important, c’est que moi je vous crois. Où sont-ils allés monsieur Worley ?

Mr Worley : En lune de miel.

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Casino – De Niro (Sam) & Pesci (Nicky) : Masacre au stylo.

juin 5, 2010 Author: admin | Filed under: Action

Joe : Jess, deux r’montants pour ces mad’moiselles.

(OFF) Sam : Ouais on faisait un duo d’enfer tous les deux : je faisais le book et Nicky faisait rentrer le fric. Les vieux nous adoraient, y’avait de quoi! On leur rapportait un max. Comment il faisait rentrer le fric ? Cherchez pas à savoir.

Nikky : T’as payé?

Franky : Bah, ouais comme d’habitude.

Nicky : Ah ouais et le putain de fric alors tu le vois toi ?

Sam : Bonsoir.

Nicky : C’est quoi ton pari ?

Franky : J’ai joué neuf

Nicky : C’était huit.

Franky : Me charrie pas, tu rigoles ! C’était neuf, j’ai misé neuf !

Nicky : C’était huit. Oh Ace, dis lui pour le match des bears.

Sam : Huit.

Nicky : Ah! Si lui est pas au courant, personne est au courant. J’tavais dis qu’c'était huit.

Franky : Mais alors pourquoi j’ai misé neuf ?

Nicky : Parce que t’es une bille.

Joe : Ouai ça s’est réglé.

Sam : Excusez moi.

Joe : Quoi ?

Sam : Ce stylo, c’est à vous ?

Joe : Ouais il est à moi.

Sam : Alors.

Joe : Pourquoi ?

Sam : Pour rien, c’est un beau stylo, j’me demandais à qui il était, j’pensais que c’était à vous, j’voulais pas qu’on vous le vole.

Joe : Merci bien. Le putain de stylo, tu te le prends et tu t’le carres dans le trou du cul, tête de noeud, Pauv’ con.

Sam : J’voulais juste…

Joe : Tu l’as vu c’t'enflure ?

Client : Fais gaffe Joe ! Fais gaffe Joe ! Joe ! Joe !
(…)

Nicky : Oh c’est quoi? T’entends pas une fillette Franky? Ace, t’entends une fillette? C’est une ptite morveuse qui pleurniche là. Où il est le gros malabar qui disait à mon pote de s’le carrer dans le trou du cul? Hein où il est? Hein?

Sam : Nicky, calme toi.

(OFF) Sam : Pendant que je m’demandais pourquoi ce type avait dit c’qu’il v’nait d’dire, Nicky l’a frappé. Un mec pouvait être dix fois plus costaud que lui, Nicky lui rentrait dans le lard. T’attaques Nicky à coups de poings, il sort une batte de baseball. Tu l’attaques au couteau? Il sort un flingue. Et si tu l’attaques au flingue, t’as intérêt à le tuer, parce qu’il va revenir à la charge, jusqu’à ce qu’il y en ait un des deux qui soit mort.

TV : … certaines personnes dans notre pays qui sont des déracinés, des marginaux, des, des exclus, des laissés pour compte de toutes sortes, et je sais, je suis persuadé que l’avenir ne peut pas se faire sans, sans eux. Donc il nous faut absolument les accueillir, ouvrir les bras, c’est ça, leur ouvrir les bras, et ça c’est mon combat personnel, ouvrir les bras.
Bernie : Putain et moi !
Bon, euh, j’m'appelle Bernie Noël, euh, j’ai euh, j’ai 29 ans, bientôt 32, je, je suis député !
Euh, je, je possède un chat, euh, Momo. Momo est un chat de, depuis de nombreuses années, mais c’est également un félin.
Voilà : ça c’est Momo, voilà. KI KI KI KI KI KI KI KI KI, voilà. Voilà, c’est, bon c’est un chat qu’est assez facile à, c’est un chat qu’est facile à nourrir, c’est un chat que je peux emmener très facilement dans, dans les déplacements euh…
J’m'appelle Bernie Noël et, et j’aime bien les hyènes. Parce que la hyène, c’est un, c’est un animal dont on parle jamais, alors que c’est un animal qui peut être, qui peut être très important. Parce que moi je trouve que être ami avec une hyène, souvent c’est plus important qu’être ami avec des, avec, avec des vrais amis. C’est, elle vous protège. Si jamais y’a du danger, et ben : ouai ben moi euh, j’suis avec une hyène. Alors là, évidemment, euh…
En fait, mon vrai nom c’est pas Bernie Noël. Bernie c’est, le nom d’la personne qui m’a trouvé et Noël c’est le moment d’l'année où on m’a trouvé. En fait, j’ai jamais réussi à savoir vraiment c’qui, c’qui s’était passé à ma naissance. Ca fait plusieurs années qu’je d’mande mon dossier à la, à l’administration mais, ils m’l'ont jamais donné. Ils, ils disent que c’est pour mon bien. Ils, ils m’connaissent pas mais ils savent c’qui est bien pour moi ! Ah ça c’est quand même pas mal ça ! En tout cas, ça prouve c’que j’ai toujours cru, c’est qu’y'a un mystère sur ma naissance. Mais plus pour longtemps…

Zed : Prends ça !
Maynard : *chuchote* Oh oui oh oui !
Butch : Tu le veux ce flingue hein Zed ? Allez ramasse le … Vas-y prends le … Et ben Zed prend le … J’veux que tu l’ramasses … Zed …
Marsellus : Bouge de là Butch …
Zed : Merde, merde !!!
Butch : Ca ira ?
Marsellus : Ca ira pas. Il va me falloir beaucoup de temps pour que ça aille …
Butch : Et maintenant ?
Marsellus : Maintenant quoi ? J’m'en vais te le dire moi quoi … J’appelle deux experts complètement défoncés au crac qui vont travailler nos deux copains. Avec une paire de pince, un chalumeau et un fer à souder. Est-ce que tu m’as entendu espèce de porc ? Je suis très loin d’en avoir fini avec toi. Je vais te la jouer à la flamme bien moyenâgeuse.
Butch : J’voulais dire maintenant, entre toi et moi.
Marsellus : Ah oui ce maintenant là. Entre toi et moi il ne peut plus rien se passer maintenant. Il n’y aura pas d’entre nous. Jamais plus.
Butch : Alors on est quitte ?
Marsellus : Ouais on est quitte. Deux choses : ce que tu as vu ici t’en parles à personne. Ca regarde plus que toi et moi et monsieur l’obsédé sexuel qui va en chier longtemps avant de terminer sa vie d’pédale. Et j’tiens pas à ce que ça s’ébruite. Deuxio : Tu disparais, ce soir. Tu entends ? Une fois loin, tu restes loin, ou j’t'explose la tronche. T’es tricard à L.A. pour la vie d’accord ?
Butch : D’accord.
Marsellus : Tu disparais.

Sam : À l’époque, Vegas c’était un endroit où des millions de gogos se radinaient tous les ans avec leurs petites économies et laissaient un milliard de dollars derrière eux. La nuit, on voit pas le désert qui entoure Las Vegas. Mais c’est dans le désert que tout un tas de problèmes de la ville se règlent.

Nicky : Y a des tas de trous dans le désert et des tas de problèmes enterrés dans ces trous. Sauf que tu dois faire ça comme y faut : y faut que ton trou soit déjà creusé quand tu te pointes avec ton paquet dans la malle, sinon faut bien compter une demi heure ou trois quarts d’heure à trimer avec ta pelle et va savoir qui va ramener sa fraise pendant ce temps là : t’as pas le temps de dire ouf, t’es obligé de creuser d’autres trous. Tu vas te faire chier toute la nuit avec ça!


Tous : Ma BM – ma BM – ça voulait dire – qu’on était riche – Ma bm…
Dov : Patrick j’t'en prie c’est quoi c’truc là ?
Patrick : C’est un sculpteur grec qui l’a fait, Takis Nahadin chose, j’sais plus quoi. En Californie, c’est de la folie, tout le monde se l’arrache.
Dov : Et ca sert à quoi ?
Patrick : Ca sert a quoi? C’est de l’art, il est con celui là ! Tu sais combien j’l'ai payé ? Quarante plaques. Et en plus cash, parce que c’t'enculé il s’la joue j’suis un artiste, j’prend pas les chèques. Et l’autre il demande à quoi ça sert ? Ca sert à rien, tu mets ça chez toi et puis c’est tout ! Et en plus tu touches pas avec les doigts : déjà la femme de ménage elle me l’a passé au mirror, cette connace elle m’a niqué une lamelle.
Serge : Putain qu’est c’qu’on fout là ? C’est une soirée musée ou quoi là ? Ca fait une heure que tu me casses les couilles avec ton hélice ! On joue !
Eddy : Attendez, c’est quoi les annonces maintenant ?
Yvan : C’est 80 à carreau pour vous
Patrick : MANGE DU CRABE t’as dit 90 !
Yvan : Mais attends, t’es fou ou quoi ? J’ai jamais dit ça ! Putain, j’peux pas jouer avec toi, t’es un malade mental !
Serge : Tiens tiens, prends c’lui là dans ton tarmoul et allez vous faire voir !
Eddy : Voilà, c’est bon ça, voilà !
Serge : Allez c’est qui l’patron ?
Patrick : D’où tu sors cet as toi?
Serge : De mes couilles je sors cet as ! Allez va au bois ! T’as vu ça Eddy, on va s’les manger grave ! On va se les manger grave !
Patrick : De tes couilles ? C’est comme ça que tu parles à ton cousin ?
Yvan : Patrick arrete joue !
Patrick : Attends laisse moi. Qu’est ce que tu faisais chez Willy Journaux?
Serge : Moi ? Rien.
Patrick : Rien ? Espèce d’enculé, j’t'ai vu sortir d’sa boutique ! Qu’est c’qui veut avec toi ? Il t’a proposé d’rentrer dans ses combines? C’est ça ?
Yvan : Attends, quel rapport ? On joue là !
Patrick : Le rapport, c’est que cette tête de zob, c’est mon cousin et qu’j'veux pas qu’il aille en prison ! Tu sais c’qu’il trafique Willy avec son frère ?
Yvan : Ouai.
Patrick : Ils font endosser des chèques sans nom par un pigeon. Le mec il va à la banque, il met son nom sur les chèques et une semaine après, il lui ramène le pognon en liquide. Et eux ils lui laissent une com de merde genre 2%.
Serge : Non 5. Read the rest of this entry »

Sam : À Vegas, tout le monde doit surveiller tout le monde.

Croupier : 6 à suivre, 6, allez faut me refaire un 6!

Sam : Comme les joueurs cherchent à battre le casino, …

Croupier : Vous allez lancer jusqu’à ce que vous me refassiez un 6 !

Sam : … les croupiers surveillent les joueurs, …

Joueuse : Un 6 mes petits chéris !

Sam : … les chefs de table surveillent les croupiers, les chefs de partie surveillent les chefs de table, les directeurs de salle surveillent les chefs de partie, les commissaires de jeu surveillent les directeurs de salle, le gérant du casino surveille les commissaires de jeu, je surveille le gérant du casino, et l’oeil dans le ciel nous surveille tous…

Terminator : Sarah Connor ?

Sarah Connor : Oui ?

Boum !

Doug : Sluuuuuuuurp !

Steve : Vous …Haaaaaabitez chez vos parents ?

Doug : Comment ca va princesse ? On peut vous joindre quelque part ?

Steve : Je peux avoir les clés de ton château ?

Doug : Haaaaaa !

Steve : Ohhhhhhh !

Steve : T’as rien ?

Doug : Non.

Steve : Alors on y va !