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Verbal Kint : On sait très peu de choses, peut-être qu’il est turc. D’après certains, sont père était allemand. Mais personne ne croit vraiment qu’il existe, car personne ne l’a jamais vu et jamais personne n’a bossé pour lui directement. A croire ce que Kobayashi disait, n’importe qui peut bosser pour Söze. On est jamais sûr. C’était tout son pouvoir. Le coup le plus rusé que le diable ait jamais réussi, ça été de faire croire à tout le monde qu’il n’existait pas.
Mais il y a une histoire qu’on m’a raconté, une histoire que moi je crois, qui s’est passé quand il était en Turquie. Il y avait une bande de hongrois qui voulaient leur propre organisation. Ils avaient pigé que pour prendre le pouvoir, il y avait pas besoin de flingue, ni de pognon, ni d’être nombreux, il suffit de la volonté d’oser faire ce que les gars d’en face n’oseront pas. Au bout d’un moment, ayant un peu établi leur réseau, ils s’en sont pris à Söze. Lui débutait à l’époque, il trafiquait de la dope à Ankara.
Les hongrois ont débarqué dans sa baraque l’après midi pour lui piquer son territoire. Ils n’ont trouvé que sa femme et ses gosses à la maison, ils ont décidé de l’attendre. En rentrant chez lui, Söze trouve sa femme violée et ses enfants hurlant de peur. Les hongrois savaient que c’était un dur, qu’il fallait pas rigoler avec lui. Ils lui ont montré qu’ils étaient pas là pour plaisanter. Ils lui ont dit qu’ils voulaient son territoire, et tout son business. Söze a regardé lentement les visages des membres de sa famille. Ensuite, il a montré à ces hommes volontaires ce que c’était la véritable volonté. Il leur a dit qu’il préférait voir toute sa famille morte à ses pieds plutôt que de céder à leur chantage. Il a laissé repartir le dernier hongrois.
Il a attendu que sa femme et ses enfants soient enterrés, alors il s’est occupé du reste de la bande. Il a buté leurs mômes, il a buté leurs femmes, il a buté leurs parents et les amis de leurs parents, il a foutu le feu à leurs baraques, et aux magasins où ils bossaient. Il a buté les mecs qui leur devaient du fric. Et là-dessus il s’est envolé…
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Buffalo Bill : C’est bon ça va, je viens.
Jack Crawford : Allez on y va.
Clarisse Starling : Euh, bonjour. Désolé de vous déranger, j’aimerais voir la famille de Madame Lipman.
Agent Intervention : On y va, allez en avant ! En avant ! En avant !
Buffalo Bill : Romy Lipman n’habite plus ici.
Clarisse Starling : Excusez-moi Monsieur, j’aimerais quand même vous parler.
Agents Intervention : Rien ! Rien !
Buffalo Bill : Il y a un problème ? Qu’est ce qu’il y a ?
Clarisse Starling : Eh bien je mène une enquête sur la mort de Frederika Biemel.
Agent spécial : Il n’y a personne Jack.
Jack Crawford : Clarisse !
Clarisse Starling : Vous vous appelez ?
Buffalo Bill : Jack Gordon.
Clarisse Starling : Monsieur Gordon. Euh, et bien Frederika travaillait pour Madame Lipman, vous la connaissiez ?
Buffalo Bill : Non, euh… Oh, une minute ! Oui c’était pas une fille plutôt obèse ?
Clarisse Starling : Elle était un peu forte oui.
Buffalo Bill : Ouai, j’ai dû la, j’ai dû lire ça dans, dans le camion. Bon, Madame Lipman a un fils, il pourra peut-être vous aider. Je, je crois que j’ai sa carte quelque part, en fait je vais aller la chercher
Clarisse Starling : Je peux ?
Buffalo Bill : Bien sûr.
Clarisse Starling : Merci.
Buffalo Bill : Vous croyez que vous êtes près d’arrêter le gars ?
Clarisse Starling : Oui, oui ça se pourrait bien. On dit que, que vous avez repris cette maison après la mort de Madame Lipman, est-ce que c’est vrai ?
Buffalo Bill : Oui, j’ai acheté la maison. Il y a déjà deux ans.
Clarisse Starling : Et vous n’avez pas trouvé des dossiers, des papiers d’affaires ou, des déclarations d’impôts, ou une liste des employés ?
Buffalo Bill : Non, non, rien de tout ça. Est-ce que le FBI a appris quelque chose ? Parce que la police du coin n’a pas le moindre indice. Je veux dire, vous, vous avez une description, des empreintes, des trucs comme ça ?
Clarisse Starling : Non. Malheureusement.
Buffalo Bill : Ah, voilà son numéro !
Clarisse Starling : Merci beaucoup monsieur Gordon. Est-ce que je pourrais téléphoner s’il vous plaît ?
Buffalo Bill : Bien sûr vous pouvez téléphoner.
Clarisse Starling : Pas un geste ! Les mains en l’air, tout de suite ! Tournez vous, écartez les jambes ! Plus vite que ça ! Main derrière le dos, pouce à l’extérieur ! Revenez ! Catherine Martin ?
Catherine Martin : Oui !
Clarisse Starling : FBI, vous êtes sauvée !
Catherine Martin : Sauvée ? Mais sortez moi d’ici !
Clarisse Starling : Vous ne risquez plus rien. Où est-il ?
Catherine Martin : Comment voulez-vous que je le sache !
Clarisse Starling : Catherine, arrêtez de hurler et faites taire ce chien !
Catherine Martin : Faites moi sortir d’ici !
Clarisse Starling : Catherine, je vais vous faire sortir de là, mais pour le moment écoutez moi : il faut que je vous laisse seule, mais je vais revenir !
Catherine Martin : Non ! Ne me laissez pas la seule, faites pas ça ! Non ! Ne me laissez pas ici ! Ce type est complètement givré ! Attendez ! Il faut que je sorte d’ici !
Clarisse Starling : Catherine ! Il y a d’autres policiers qui vont arriver d’une minute à l’autre
Catherine Martin : Attendez ! ne sortez pas !
Clarisse Starling : Chut ! Fermez la !
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Mr Blonde : Allons les gamins, arrêtez de vous disputer, sinon y en a un qui va pleurer…
Mr Pink : Mr Blonde ! Ce con m’a foutu des coups de pieds… Où t’étais passé ? Je te croyais mort… Hé tu vas bien ? Tu sais ce qui est arrivé à Blue ? On savait pas ce qui s’est passé pour toi et Blue et on se demandait si… Mais alors parle ! Tu sais, Brown est mort, Orange a une balle dans le ventre…
Mr White : Ta gueule, ta gueule ! T’as peut être intérêt à parler, sal con, parce qu’il y a des tas de merdes qui sont pas nets. On est déjà à moitié dingues, alors on a autant besoin d’un autre dingue que d’un coup de marteau sur la tête…
Mr Blonde : D’accord, parlons…
Mr White : On pense qu’il y a une balance qui nous a donnés.
Mr Pink : Ca je le garanti qu’on a été balancés
Mr Blonde : Pourquoi vous dites ça ?
Mr White : Tu demandes ça pour nous faire marrer?
Mr Pink : Ecoute, je crois qu’on est pas en sécurité ici.
Mr White : Non, il est pas sûr du tout cet endroit, il faut se barrer, viens avec nous.
Mr Blonde : Non, personne va se barrer.
Mr White : Pour qui tu te prends enfoiré de merde!
Mr Pink : Nous on se taille !
Mr Blonde : Je serais toi White, je bougerais pas.
Mr White : Va chier, t’es un malade ! C’est ta faute bordel si on est dans la merde.
Mr Blonde : C’est quoi ton problème ?
Mr White : C’est quoi mon problème ? Je vais te le dire: mon problème, c’est un gros putain de problème ! Parce que tu tires comme un vrai malade, et que t’as failli me descendre ?
Mr Blonde : Pauvre con, de quoi tu parles?
Mr White : De ta façon de flinguer ces gens à la chaine ! Dans ce magasin tu te rappelles pas ?
Mr Blonde : Normal, ils ont enclenché l’alarme, alors ils l’ont bien cherché.
Mr White : T’as failli me tuer ! Sal con ! Si j’avais su le genre de mec que t’es, jamais j’aurais accepté de bosser avec toi !
Mr Blonde : Est-ce que tu abois tout le temps, petit roquet, ou est-ce que tu mors?
Mr White : Redis moi ça. J’ai pas bien entendu. tu veux répéter.
Mr Blonde : Est-ce que tu abois tout le temps, petit roquet, ou est-ce que tu mors?
Mr Pink : Oh merde mais vous êtes deux connards ! Calmez vous bordel, mais ça va ! Arrêtez, on est pas à la maternelle ici hein ! C’est moi le seul vrai pro ici ? Mais à vous deux vous êtes pires que des putains de nègres les mecs ! Vous avez du sang nègre ? Ils sont comme vous, ils disent tous qu’ils vont se faire la peau !
Mr White : Tu l’as dit toi même que tu voulais le flinguer !
Mr Pink : Pédé, t’as dit ça?
Mr White : Oui je l’ai dit d’accord, je l’ai dit mais tout à l’heure ! Maintenant ce gars là est le seul à qui je fais confiance.
Vincent : Franckie, dis à Lucas de sortir et d’aller faire tu sais quoi.
Vincent : Vous savez qui je suis, monsieur Worley ?
Mr Worley : Non, je ne sais pas. Qui êtes-vous ?
Vincent : Je suis l’antéchrist. Je ne suis pas de très bonne humeur. Vous direz aux anges du ciel que vous n’aviez jamais vu le mal aussi nettement incarné que dans l’homme qui vous a exécuté. Je m’appelle Vincent Coccotti, je suis le conseiller de monsieur Blue Lou Boyle, l’homme que votre fils a cambriolé. Je sais que vous étiez dans la police, alors j’imagine que vous avez entendu parler de nous, je me trompe pas ?
Mr Worley : J’ai entendu parler de Boyle.
Vincent : Tant mieux. J’espère que ca va vous épargnez les fausses questions dans le genre : « Mais qu’est ce qu’il me raconte comme conneries celui là ? ». On va jouer aux questions réponses, et au risque de répéter ce que j’ai déjà dit je vous en prie, que vos réponses soient plausibles. Vous voulez une Chesterfield ?
Mr Worley : Non.
Vincent : J’ai un fils moi aussi, et il a le même age que le votre. Alors j’imagine comme tout ça doit être pénible pour vous, mais Clarence et sa petite pouffiasse ont bien cherché ce qu’il leur arrive. Je vous supplie donc de ne pas les suivre sur cette voie. Ca vous réconfortera surement de savoir que vous n’avez aucun choix.
Mr Worley : Je vous aiderais avec le plus grand plaisir mais j’ai pas vu Clarence.
Vincent : Vous voyez ça ? Ca fait mal hein ? Un gnon en plein dans le nez. Oh là là, ça bousille, la douleur monte jusqu’au cerveau, on a les yeux qui pissent des larmes, c’est pas drôle. Mais ce qui risque de suivre est encore moins drôle. Je viens de vous offrir ce que j’ai de plus agréable. On a interrogé vos voisins, ils ont vu une cadillac, mauve plutôt claire, la cadillac de votre fils Clarence, garée devant chez vous hier matin. Monsieur Worley, avez-vous vu votre fils ?
Mr Worley : Oui je l’ai vu.
Vincent : Je ne sais pas trop ce qu’il a pu vous raconter au juste alors, au cas où il resterait des ombres je vais éclairer les passages obscurs : la pute qui traîne avec votre fils a un mac, qui est un de mes associés. En dehors de ses pouffes et de ses autres activités il travaille pour moi en tant qu’intermédiaire. Il semblerait que cette sale petite connasse est appris qu’on avait une affaire sur le feu, parce que votre cow-boy de fils et cette salope se sont amenés flingues au vent, ont tiré à tout va, et ils ont mitraillé tous les mecs qui étaient là.
Mr Worley : Mais de quoi est-ce que vous parlez ?
Vincent : Je vous parle d’un massacre. Ensuite ils ont piqué une pleine valise de drogue, et ils se sont taillés. Ils auraient pu s’en tirer mais votre rejeton, petit con qu’il est, a laissé son permis de conduire à côté du cadavre *rires*
Mr Worley : Je ne vous crois pas du tout.
Vincent : Oui, ça, ça n’a aucune importance. Ce qui est beaucoup plus important, c’est que moi je vous crois. Où sont-ils allés monsieur Worley ?
Mr Worley : En lune de miel.
Tyler Durden : « Vous n’êtes pas votre compte en banque, vous n’êtes pas votre voiture, vous n’êtes pas votre portefeuille, ni votre putain de treillis. Vous êtes la merde de ce monde, prête à servir à tout.«